Rescapé d’un vieil appartement en travaux, voici un vieux brûloir à café qui permettait de torréfier le café vert. Fabriqué en tôle de fer, il est constitué d’un socle qui permet de faire rouler un cylindre au-dessus des braises.
Au XIXe siècle, le café s’achetait vert.
Les épiceries ont commencé à le torréfier, mais il y avait également des torréfacteurs de café à Marseille, aujourd’hui disparus ou devenus de grandes marques. Je pense notamment à la torréfaction de la rue Abbé de l’Epée qui, il n’y a pas si longtemps, parfumaient encore agréablement le quartier alentour.
Certaines personnes comme mon grand-père dans l’après-guerre, ont continué à torréfier le café à la maison. Était-ce une question de prix, de goût?
En tout cas, les brûloirs à café pouvaient prendre différentes formes. Celui que j’ai récupéré est manifestement fait pour un potager car la manivelle est courte. Il existait des modèles dont le manche était long afin de torréfier le café directement dans la cheminée. Ces brûloirs ressemblaient à des tambourins.
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Le brûloir du boulevard de la Libération brille enfin au firmament !
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moi j’ai pas compris la blague !
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